Alexandre Jérémie BELLIN: né le 13 aril 1890 à Bonneval en Tarentaise, fils de Frédéric Marie Bellin et de Marie Alphonsine Béroud. Aïeux
communs : Joseph Bellin et Geneviève Richermoz.Il est cultivateur à Bonneval lorsqu'éclate la guerre en 1914. Le 2 août 1914, il rejoint le bataillon de chasseurs à pied de Chambéry puis passe au 14ème escadron
du train le 31 janvier 1916 et au 114ème le 18 mars 1917. Atteint de bronchite suivie de méningite le 4 janvier 1918, il meurt de maladie à l'hôpital complémentaire n°35 de Nîmes le 30 avril suivant. Mort pour la
France.
César François CARTIER
: né le 1er février 1884, fils de Jean Cartier, cultivateur, et de Rosalie Cartier. Aïeux communs Jean Cartier et Rosalie Cartier. Il est cultivateur. Matricule 391 au recrutement d’Annecy.
Incorporé au 11ème BCP le 9 octobre 1905 pour son service militaire.Rappelé à l'activité à la mobilisation générale, arrivé au 30ème RI le 4 août 1914, soldat 2ème classe. Mort
pour La France le 27 août 1914 à l'hôpital complémentaire de couverture de Bayon (Meurthe-et-Moselle). Sépulturé à la Nécropole Nationale Bayon. Ossuaire N°2.
- Médaille
militaire à titre posthume : « mle 017739, soldat : soldat aussi courageux que consciencieux qui, dès le début de la campagne, a donné la valeur de son héroïsme et de son amour de la patrie. Mort
glorieusement, le 29 août 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze » (J.O. du 13 mai 1920).
Georges
Eugène Alphonse CARTIER (général) : né le 5 février 1877 à Genève, fils d’Ernest, négociant, et de Joséphine Fumat domiciliés à Genève. Marié
le 16 novembre 1910 à Orléans (Loiret) avec Rachel Isabella Robertine Sagebien. Décédé à Jacob-Bellecombette le 2 juin 1960. Aïeux communs : Claude Neyret et Anthoine Sage, entre autres.
Engagé volontaire pour 4 ans le 13 mars 1896 à la mairie d’Albertville pour le 22ème BCP. Caporal le 16 décembre 1896, caporal-fourrier le 11 mai 1897, sergent le 21 septembre 1897. A l’école militaire
d’infanterie en 1900. Il en sort 6ème sur 325 élèves. A obtenu le brevet d’État-major en 1909. Nommé stagiaire à l’Etat-major du 5ème corps d’armée le 13 octobre 1909. Capitaine
hors-cadre d’Etat-major le 26 juin 1911. Affecté au 28ème BCP le 13 octobre 1911. Mis hors-cadre Etat-major le 8 mars 1914. Passé à l’Etat-major particulier du ministre de la guerre le 17 juin 1914. Affecté au
126ème RI le 6 juillet 1914. Envoyé en mission spéciale en Roumanie par le ministre de la guerre le 21 avril 1916 jusqu’au 15 août 1917. Rentre en France par la Russie, la Suède, la Norvège et la Grande-Bretagne.
Arrivé en France le 13 septembre 1917. Chef de bataillon le 6 juillet 1917. Passé au 159ème RI le 25 décembre 1917. Blessé le 20 mars 1918 : déchirure incom-plète du ligament latéral externe du genou
gauche. Mis hors-cadre (Etat-major) le 2 juillet 1918. A l’Etat-major du CAA le 3 août 1918. Rapatrié de l’armée d’Orient en janvier 1921. Affecté à l’Etat-major du 32ème corps d’armée
(hors-cadre) le 9 mai 1921. Lieutenant-colonel le 24 mars 1923. Général de division avant 1938.
Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 23 octobre 1919. En Orient du 23 octobre 1919 au 20
mai 1921, puis occupation des pays Rhénans du 21 mai 1921 au 10 octobre 1923.
Il est rappelé à l’activité le 2 septembre 1939 et prend le commandement de la 64ème DI. Le 10 juin 1940,
il constitue le groupement de défense de Savoie-Dauphiné et est chargé de la défense au nord des Alpes. Son action à Voreppe notamment empêchera les Allemands d’atteindre Grenoble.
Citations,
décorations :
- Cité à l’ordre du CA du 21 mars 1917
- Cité à l’ordre de la 3ème armée du 8
mai 1918 « chef de bataillon au 159e rég. d'infanterie : officier supérieur adjoint au chef de corps. Au cours des combats récents, a été un second des plus précieux, montrant une activité
des plus intelligentes, des plus calmes et des plus réfléchies, faisant de nombreuses reconnaissances en première ligne, se substituant au chef de corps partout ou celui-ci ne pouvait être. A contribué, par son initiative
et son allant, aux succès du régiment ». (J.O. du 25 juin 1918).
- Cité à l’ordre de l’armée du 17 février 1919 : « chef de bataillon,
chef du 2e bureau du commandement en chef des armées alliées en Orient : officier de premier ordre. Par sa connaissance de l'Orient, la sûreté de son jugement, la direction intelligente qu'il a su donner à
l'important service qu'il dirigeait, a eu une influence considérable sur l'heureux développement des opérations ». (J.O. du 6 mai 1919).
- Chevalier de la Légion d’honneur
le 11 janvier 1916 : « capitaine à l'état-major d'une armée : parfait officier qui s'est dépensé sans compter, depuis un an, dans l’exécution de son service particulièrement délicat
et absorbant ». (J.O. du 12 janvier 1916).
- Officier de la Légion d’honneur le 16 juin 1920.
- Commandeur de la Légion d’honneur le 30 juin 1938 :
« général de division, commandant la 27e division d'infanterie, le secteur fortifié du Dauphiné et le groupe de subdivisions de Grenoble; 41 ans de services, 7 campagnes. A été cité.
Officier du 16 juin 1920 ». (J.O. du 8 juillet 1938).
- Grand-Officier de Légion d’honneur le 30 juin 1941
- Ordre n° 1190 - C. (extrait). En vertu de
la délégation qui lui a été consentie par Décret n° 816 du 20 mars 1942, le Général d'Armée Dentz, président de la commission chargée de l'octroi des récompenses de la guerre
1939-1940, cite à l’ordre de l'Armée : CARTIER Georges-Eugène, général de division, commandant le groupement tactique de Savoie-Dauphiné : « Officier Général du cadre de réserve
qui a reçu, au moment où les forces allemandes menaçaient le flanc de l'Armée des Alpes, le commandement d'un groupement improvisé leur faisant face. Ayant gardé toute sa jeunesse et son ardeur d'alpin, a su rendre
cohérents et galvaniser des éléments disparates et peu encadrés. Avec quelques milliers d'hommes, sans antichars, presque sans artillerie, a résisté à une Division blindée durant quatre jours, en rase
campagne au sud de Lyon, donnant le temps d'organiser la défense sur l'Isère. A combattu ensuite, avec acharnement, sur la ligne Voreppe-Culoz. A Voreppe, attaqué par la valeur de deux Divisions pendant deux jours de rude combat, leur
a infligé des pertes graves sans céder de terrain ».
« Le général CARTIER est un de ceux auxquels trois de nos provinces doivent d'être restées jusqu'au
bout inviolées ».
Le présent ordre comporte l'attribution de la croix de guerre [1939-1945] avec palme.
Arles, le 23 septembre 1942. Signé : DENTZ.
- Croix des services militaires volontaires. Médaille commémorative d'Orient. Distingué des services de l’Ordre Britannique. Aigle blanc de Serbie 4ème classe avec glaive. Croix de
guerre hellénique 2ème classe. Officier de l’étoile de Roumanie avec épée. Commandeur de la couronne de Roumanie avec épée. Ordre du soleil levant du Japon 5ème classe. Ordre
de Saint-Wladimir de Russie 4ème classe avec glaive et rosette. Commandeur du Nichan Iftikhar (Tunisie). Commandeur de l'ordre de Saint Olaf avec glaives (Norvège). Chevalier de l'ordre des Saints Maurice et Lazare (Italie). (Bibliographie tirée du Grand Mémorial du Pays de Faverges 1914 - 1918)
François
CHAMOUD : né à Cruet le 13 juillet 1887, fils de Jean-Baptiste Chamoud et de Joséphine Boissonnet. Ouvrier d'usine à Saint Gobain (Villeurbanne). Soldat au 97ème R.I., Mort pour la France, tué
à l'ennemi le 24 septembre 1914 à Saint-Benoît (Vosges). Aïeule commune : Pernette Jacquier, veuve de Noël Gabet (voir plus loin), remariée à Pierre Vallin.
François COMMUNAL : né le 10 avril 1820 à Talloires, fils de Pierre Communal et d'Henriette Mugnier. Aïeux communs : Claude Philibert Darit
et Maurisaz Communal. Le 11 janvier 1841, il est élève carabinier de levée à cheval dans le corps des Carabiniers royaux. Il est carabinier à cheval le 2 août 1843, puis sous brigadier le 23 novembre 1848, brigadier
le 9 janvier 1851, maréchal des logis le 1er septembre 185, et pour finir, sous lieutenant dans la 4ème Légion du corps des Carabiniers royaux le 26 mai 1861. Il participe à la campagne de 1848 pur l'Indépendance et l'Unité
de l'Italie. Le 15 janvier 1852, il reçoit la médaille d'argent à la valeur militaire pour avoir préparé puis exécuté l'arrestation, la nuit du 18 décembre 1851, de malfaiteurs qui avaient projeté
d'assaillir et de voler le prêtre D. Verulfu de San Begnino. En 1860, il opte pour conserver sa nationalité sarde.
François GABET : né à Cruet le 3 septembre 1895, fils de Jean Marie Gabet et de Claudine Gazet. Soldat au 175ème R.I., Mort pour la France, décédé des suites de ses blessures
de guerres le 3 novembre 1915 à Kigali (Serbie). Aïeux communs : Claude Gabet et Françoise Favre.
Noël
GABET : né à Cruet le 9 juin 1782, fils de Claude Gabet et de Françoise Favre. Marié avec Pernette Jacquier. Aïeul direct. Soldat dans les armées napoléoniennes, il décède
à l'hôpital de Dunkerque le 3 janvier 1810.